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VOIRIE : NOS RÉPONSES À VOS QUESTIONS

La voirie est un service public essentiel, tant pour les usagers, que pour les élus et le territoire. Composante de l’infrastructure urbaine, elle joue un rôle dans le bon fonctionnement de la ville et la qualité de vie de ses habitants. Réparer, anticiper, améliorer la sécurité et garantir l’accessibilité des espaces publics, tels sont les enjeux de l’entretien et la gestion de la voirie. Vous êtes nombreux à vous poser des questions alors voici nos réponses !

Le parking de ma résidence est en mauvais état. La Ville peut-elle s’en charger ?

Malheureusement, non. La Ville est responsable uniquement des espaces publics et ne peut pas intervenir dans les espaces privés. La rénovation des parkings, ainsi que des voies et trottoirs au sein des résidences, lotissements, centres commerciaux et certains parcs d’activités est de la responsabilité des propriétaires. Nous vous recommandons de contacter votre syndicat de copropriété pour obtenir des conseils sur les démarches à suivre.

La vitesse de circulation devant chez moi est élevée. Pourquoi la Ville ne met-elle pas un ralentisseur en place ?

La Ville cherche à équilibrer la fluidité du trafic et la sécurité routière en effectuant régulièrement des comptages sur les routes. Ces mesures permettent d’analyser les vitesses, le volume de circulation et le type de véhicules (véhicules légers et poids lourds). Souvent, il s’avère que renforcer la signalétique est une solution efficace pour améliorer la situation, sans nécessiter l’installation d’un ralentisseur. Ce dernier est souvent source de nuisances sonores pour les riverains.

Les travaux incluent-ils des améliorations environnementales, comme la création d’espaces verts ou la gestion des eaux pluviales ?

Oui, les travaux intègrent des améliorations environnementales. Par exemple, à Dole, des espaces verts ont été créés sur l’avenue de Northwich et la rue Rockefeller pour améliorer la qualité de l’air et réduire les îlots de chaleur. Ces initiatives visent à rendre les villes plus résilientes face aux défis climatiques et à améliorer le bienêtre des habitants.

Quels sont les critères de priorité pour les travaux de voirie dans la ville ?

Les travaux de voirie sont priorisés en fonction de plusieurs critères: l’état de dégradation des routes, l’intensité du trafic et les événements particuliers (comme ce fut le cas pour la réfection de l’avenue Duhamel à Dole en préparation pour le Tour de France 2017). L’arrivée de nouveaux projets urbains, comme des lotissements, influe également sur les priorités. Une attention particulière est portée, afin d’assurer une répartition équitable des travaux entre les différents quartiers de la ville.

Enrobé coulé à froid (ECF), enrobé coulé à chaud (ECC), bicouche, quelles différences ?

Un bicouche est une technique de revêtement de voirie consistant en l’application successive de deux couches de bitume liées par des granulats. Il faut alors laisser le temps aux gravillons pour pénétrer la chaussée avant le passage de la balayeuse. Il est utilisé pour renforcer l’adhérence de la chaussée et prolonger sa durée de vie.

En revanche, les enrobés coulés à froid ou à chaud sont un mélange de granulats (sable, gravier) et de bitume, utilisés pour former une surface uniforme et résistante, généralement plus épaisse et durable qu’un bicouche.

L’enrobé à froid est appliqué pour des réparations rapides et nécessite une interdiction de circulation pendant 12 heures. Quant à l’enrobé à chaud, il offre une meilleure résistance dans le temps. Les enrobés sont souvent préférés pour les routes à fort trafic, tandis que le bicouche est utilisé pour des voies moins sollicitées.