Hôtel de ville
Place de l'Europe
39100 DOLE
03.84.79.79.79
Jours et horaires d’ouverture
Accueil du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h30.
Les samedis de 9h00 à 12h00.
Du 8 juillet au 27 août inclus : 8h30 à 12h00 et 13h30 à 17h00.
Fermé les samedis.
Le développement du tourisme culturel, la sensibilisation des habitants, la connaissance et la protection du patrimoine, ainsi que le développement des activités éducatives sont les quatre missions principales liées au label "Ville ou Pays d'art et d'histoire".
Tout au long de l'année, le service animation du patrimoine de Dole, Ville d'art et d'histoire, conçoit et réalise des actions de mise en valeur du patrimoine bâti et culturel pour les habitants et les visiteurs de tout âge.
De la passerelle des poètes, vous pouvez admirer la vieille ville et apercevoir le château d’Azans, bâti au XVIIIe.
C’est un antique point de passage pour marchands, pèlerins qui voyageaient entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud. Ce pont, dont l’existence est attestée depuis 1135, débouchait au-dessus de la Grande fontaine, sur l’actuelle place du Prélot.
Le nouveau pont de pierre, le pont Louis XV, fut construit en 1771 et permet le passage entre le quartier de la Bedugue et la vieille ville.
Au bout de la passerelle, la roue qui actionnait ce moulin est encore bien visible. À la fois moulin à papeterie, à écorces (indispensable au travail des tanneurs), et forge à canons que Bonaparte visita quand il vint à Dole en 1800.
Revenu sur la terre ferme, prenez à droite et longez le Doubs. Vous arrivez devant La Commanderie. Là se tenait au XIXe et au début XXe, une vaste zone industrielle : forge, tannerie et haut fourneaux,...
Un vaste programme de recomposition urbaine pour la rive gauche s’est concrétisé au début des années 2000 avec notamment la création d’un espace culturel (La Commanderie et les jardins).
En traversant le parking, de l’autre côté de la rue d’Azans, vous arrivez au bord de l’ancienne voie ferrée qui reliait Dole à Poligny, transformée en vélo-route. Prenez sur votre droite et empruntez la voie.
La ligne de chemin de fer installée entre 1882 et 1884 a stimulé l’activité industrielle et a fait de ce quartier un point d’export sur le marché national et international des produits dolois.
Le Président de la République Jules Grévy l’empruntait, tous les vendredis soir, afin de regagner sa propriété à Mont-sous-Vaudrey.
En arrivant devant cette gare, vous apercevez qu’existe toujours l’abri sur la voie opposée. La gare est mise en service le 20 août 1884 et inaugurée par le président Jules Grévy. Dès les années 30, le trafic s’amenuise, la gare est supprimée en 1938. Le fret continuera jusque les années 60.
Vous remontez la rue de Crissey jusqu’aux escaliers menant à l’avenue du Maréchal-Juin. Cet axe aménagé dans le prolongement du Pont Louis XV, à la fin du XVIIIe siècle, ouvre la ville fortifiée sur les faubourgs extérieurs et prend le joli nom de rue des menus plaisirs, puis “levée de la Bedugue”. Les établissements peuvent y accueillir les ouvriers et domestiques à condition qu’ils ne restent pas après 22 h, ni coucher. Ceci pour limiter la prostitution. (Source : A.D.J. 4E 33/7).
En remontant l’avenue sur quelques dizaines de mètres, vous traversez et prenez la rue des buvettes qui lui est perpendiculaire. Autrefois, sur ce coteau, il y poussait de la vigne qui appartenait à l’Hospice du Saint-Esprit. Plus tard fleurirent des usines, des brasseries et des guinguettes ou “buvettes” pour les promeneurs et ouvriers.
En continuant vers la rue Julien-Feuvrier, une élégante villa s’impose à vous, ayant appartenu à Emile Bernard, chef cuisinier au ministère des affaires étrangères. Né à Dole en 1826, il parvient à se faire engager par le roi de Prusse et écrit des traités de cuisine. Revenu en France en 1875, il se fait bâtir cette villa.
Au croisement, prenez sur votre gauche pour descendre la rue Julien-Feuvrier. Au XIXe, le quartier est devenu un important pôle brassicole.
La brasserie du haut s’implante en 1854. Cette brasserie connaît plusieurs propriétaires dont J. Robert en 1870. Alors que la fabrication de bière est arrêtée, celle de limonade et de soda se poursuit jusque dans les années soixante. Dès 1947, une partie des bâtiments et des caves est louée à un commerce de produits laitiers repris en 1956 par M. Conus.
Au bout de la rue, au croisement avec les rues d’Azans et Julien-Feuvrier, remarquez sur votre droite, une imposante bâtisse, dernier vestige de l’ancien Couvent des Minimes installé en 1624.
En traversant à nouveau la ligne Grévy, remarquez la rosace sur le bâtiment à votre droite. Vous êtes devant l’ancien Hôpital du Saint-Esprit. Les historiens en attribuent la fondation au Comte Renaud III, en 1134, à proximité de ce point de passage important qu’était le pont. Il est confié à l’ordre du Saint-Esprit, ordre hospitalier qui accueillait les étrangers de passage mais aussi des enfants abandonné. Il avait un jardin et des vignes aux alentours. Le bâtiment a été amputé et enterré partiellement lors de la construction d’un passage à niveau. Ce qui explique la présence de cette rosace quasi au niveau du sol, la façade montrant encore quelques belles fenêtres moulurées.
Reprenez la passerelle et vous arriverez à votre point de départ.