Hôtel de ville
Place de l'Europe
39100 DOLE
03.84.79.79.79
Jours et horaires d’ouverture
Accueil du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h30.
Les samedis de 9h00 à 12h00.
Du 8 juillet au 27 août inclus : 8h30 à 12h00 et 13h30 à 17h00.
Fermé les samedis.
Dans le cadre d’une démarche globale de redynamisation du centre-ville, la placette de la rue de la sous-préfecture a été aménagée pour renforcer l’image patrimoniale de la cité doloise, capitale de l’ancienne Comté, aujourd’hui Ville d’Art et d’Histoire. La démolition d’une construction en bois, le Bar Jurassien, a permis de dégager la vue sur l’hôtel Terrier de Santans et ses escaliers des 16e, 17e et 18e siècles.
Un vaste pignon aveugle du bâtiment voisin de ce nouvel espace public a offert un support idéal pour mettre à l’honneur les femmes et les hommes qui ont marqué l’histoire de Dole au cours des dix siècles passés en réalisant une fresque en trompe-l’oeil qui les met en scène sur des éléments caractéristiques de l’architecture doloise. La boutique en rez-de-chaussée permet aussi de mettre en valeur le savoir-faire séculaire de la cité (Bleu de Dole, fromageries, fonderies…).
Cette fresque a été réalisée par Camille Semelet, Alain Locatelli, Sylvie Casartelli et Anaïs Mazuez, artistes-peintres muralistes du collectif Haut les Murs. Elle a été inaugurée par Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole et Jean-Marie Sermier, député du Jura, le 23 septembre 2017.
L'oeuvre a obtenu en février 2018 le Pinceau d'argent 2017.
Scientifique français né à Dole, chimiste de formation, pionnier de la microbiologie. Il est mondialement connu pour la mise au point du vaccin contre la rage et pour l’invention de la pasteurisation, méthode de conservation par chauffage modéré à l’abri de l’air, utilisée à l’origine pour le vin et la bière. Sa maison natale (43 rue Pasteur) abrite aujourd’hui un musée qui met en lumière son parcours scientifique et ses nombreuses découvertes.
Juriste formé à l’Université de Dole, il devient Président du Parlement du comté de Bourgogne en 1639. Il participe activement à la défense victorieuse de la ville en 1636, au cours du siège mené par les troupes du roi de France Louis XIII. Il incarne “l’âme de la résistance doloise” par sa fidélité marquée au roi d’Espagne Philippe IV.
OEuvre marquante de Marcel Aymé écrite en 1933.
Comtesse de Bourgogne, fille de Rainaud III qui fit de Dole sa résidence, elle contribua par son mariage avec l’empereur Frédéric Barberousse (1156) à renforcer le rôle de Dole.
Duc de Souabe par succession, il est élu roi des Romains en 1152, puis couronné empereur romain germanique à partir de 1155 et devient comte de Bourgogne par son mariage en secondes noces avec Béatrice, héritière du comté. Durant son règne, il s’est employé à pacifier l’Empire tout en renforçant son emprise territoriale et en enrichissant le trésor impérial par la soumission de la noblesse et des cités italiennes. Il fit édifier à Dole un château à donjon vers 1162.
Député du Jura de 1962 à 1977, ministre de l’Agriculture de 1969 à 1971, puis ministre des Affaires culturelles de 1971 à 1973, il mène une politique visant à insérer la culture au sein de la société, dans la vie quotidienne. Maire de Dole de 1968 à 1976, son action fut prédominante dans la création du secteur sauvegardé.
Comtesse de Bourgogne par héritage et comtesse de Savoie par son mariage avec Philippe Ier de Savoie en 1267, elle permet aux bourgeois de Dole - alors capitale du comté de Bourgogne - de lever l’impôt afin d’en assurer la défense et l’entretien des voies d’accès par l’octroi de la charte de franchises (1274) qui fonde l’origine du pouvoir municipal.
Religieuse catholique française, elle fonde à Dole en 1606 la Société des Soeurs de Sainte-Ursule de la Vierge Bénie, première maison française de l’Ordre de Sainte-Ursule, dédiée principalement à l’éducation des filles ainsi qu’aux soins des malades et des pauvres. Elle fut déclarée Vénérable par l’Église catholique en 1900.
La communauté des Soeurs hospitalières de Sainte-Marthe, créée par Nicolas Rolin, chancelier du duc Philippe le Bon, et fondateur de l’hôtel-Dieu de Beaune, s’implante à Dole à partir de 1663 pour s’occuper des malades de l’hôtel-Dieu. Elle y restera présente pendant 300 ans et essaimera dans toute la Franche-Comté.
Empereur du Saint-Empire romain germanique à partir de 1519, il règne sur l’Espagne et son vaste empire colonial, les provinces des Pays-Bas, le royaume de Naples et les possessions des Habsbourg parmi lesquelles le comté de Bourgogne dont il a hérité par son père. Il est le monarque chrétien le plus puissant de la première moitié du 16e siècle. Il fait de Dole, capitale comtoise, une place forte de première ligne à trois lieux du royaume de France.
Écrivain et dramaturge français, auteur de dix-sept romans (La Vouivre, Uranus, La Jument verte, Brûlebois), de nombreuses nouvelles (Le passe-muraille, La traversée de Paris) et des savoureux Contes du Chat perché. Il passe son enfance et son adolescence à Dole au n°3 de la rue qui porte aujourd’hui son nom et étudie au collège de l’Arc. Les paysages franc-comtois, auxquels il reste très attaché, et ses souvenirs de Dole marquent son écriture.
Ce bleu d’outremer artificiel, azurant optique mis au point en 1828 par le chimiste lyonnais Guimet, permettait d’aviver la blancheur du linge lors de la lessive. D’utilisation simple, son succès fut foudroyant, et très vite, de nombreux fabricants, spécialisés dans les cirages et les bougies, proposèrent ce nouveau produit. Ce fut le cas à Dole au sein des entreprises Balois, Daloz, Boilley, Malpas, Tripard-Poux, Talissot & Chevalier, actives aux 19e et 20e siècles.
Occupant progressivement l’espace à partir de 1901, un débit de boisson deviendra le Bar Jurassien, racheté par la Ville en 2015 et démoli en 2016, pour aménager la rue de la sous-préfecture.
Si la métallurgie est présente dans le pays dolois dès le Moyen Âge, cette activité prend réellement son essor au 19e siècle, à Fraisans, village voisin situé au bord du Doubs, puis au nord et au sud de Dole dans de nouveaux faubourgs pouvant accueillir de vastes usines. La production se spécialise notamment dans les fourneaux, cuisinières, calorifères et radiateurs en fonte. Jusqu’aux années 1970, les entreprises Guyon-Audemar, Moniotte, Nelaton, Bermond, Courtot et successeurs sont un fleuron de l’industrie locale.
Achevé en 1813 par M. Boichoz, géomètre, le cadastre parcellaire établi sur la base de la loi de 1807 remplace les documents graphiques locaux plus anciens.
En 1917, les frères Graf, Emile, Otto et Gottfried, d’origine suisse, créent une fabrique de fromage de gruyère fondu à Dole. Ce produit innovant, de fabrication économique et d’usage pratique, se conserve très bien et répond aux goûts nouveaux et aux habitudes des consommateurs du 20e siècle. Le succès arrive vite. Dès 1921, année de dépôt de la marque “La vache qui rit” ®, les négociants en fromage Bel installés à Lons-le- Saunier s’associent aux Etablissements Graf. La fusion des deux entreprises s’opère en 1960. L’usine doloise, membre du Groupe Bel comptant 27 sites de production à travers le monde, se situe au n°74, rue Mont-Roland.
Prince de la maison capétienne de Valois, fils de Jean sans Peur, il est duc et comte de Bourgogne et souverain des Pays-Bas bourguignons de 1419 à 1467. Sous son gouvernement furent achevés à Dole les remparts du côté de la rivière et construits les bâtiments du Parlement du comté de Bourgogne, inaugurés fastueusement en sa présence en mars 1422. Il fonda l’Université de Dole en 1422.
Élève au collège de l’Arc où il est ami du futur président de la IIIe République Jules Grévy, passionné de chimie et d’agronomie, il invente à l’âge de 19 ans les allumettes chimiques à base de soufre et de chlorate de potassium. Sa découverte sera exploitée avec succès par l’industriel allemand Fritz Kammerer, sans qu’il n’en tire aucun bénéfice.
Cette belle maison occupait l’emplacement du Bar jurassien jusqu’au début du 20e siècle. Elle appartenait à Claude-Joseph Normand (1704 – 1761), médecin de l’hôtel-Dieu, auteur d’un précieux manuscrit conservé à la Médiathèque énumérant toutes les préparations pharmaceutiques utilisées au milieu du 18e siècle.
Général de l’Armée de Terre française né à Dole, il s’illustre au cours de la deuxième guerre mondiale, notamment lors de la bataille de Narvik (Norvège) première victoire alliée en avril-mai 1940. Il prend une part active dans la libération nationale.
Affiche publicitaire Bleu Daloz
Princesse de la maison capétienne d’Artois, comtesse d’Artois et pair de France, comtesse de Bourgogne par son mariage avec le comte Othon IV, elle obtient en 1309 la fondation d’un chapitre de chanoines à Dole, l’église paroissiale Notre-Dame devenant ainsi collégiale. Maurice Druon l’a mise en scène et popularisée dans sa suite romanesque intitulée Les rois maudits.